Intro par Vegan Intox.
J’ai échangé la première fois avec Cyndie il y a 3 semaines environ. C’était sur un groupe anti vegan. Elle arrivait en demandant si en tant que vegane cool, elle serait acceptée sur ce groupe.
Souvent taquin avec les vegans, je lui ai souhaitée la bienvenue en tant que future ex vegane… Elle m’a bien évidemment répondu qu’il n’y avait aucun risque, car elle aimait trop sa vie de végane.
Voici son témoignage…
F.
Je m’appelle Cyndie, j’ai bientôt 32 ans.
Et quand j’ai décidé de devenir végétarienne, pour commencer, j’avais 24 ans.
Je n’ai pas mangé de viande pendant 8 ans…
Déjà le bien-être animal à l’époque me préoccupait beaucoup, j’entendais beaucoup parler du végétarisme et même du véganisme.
J’ai toujours préféré le poisson et les fruits de mer à la viande, donc je me suis dit pourquoi pas commencer par retirer la viande de mon assiette.
Puis j’ai visionné le documentaire « Earthlings » Terriens en version française. Et à partir de ce moment-là, je ne pouvais plus avaler un morceau de viande, de chair animale sous n’importe quelle forme !
Au fil des jours j’ai rejoint des groupes de VG et vegans en tout genre, beaucoup de groupes.
Au début c’était chouette, une nouvelle façon de manger, moi qui avais un peu de poids à perdre en plus…
Je me disais aussi que pour notre planète et surtout les animaux, je ne pouvais pas faire mieux pour eux.
J’ai été végétarienne pendant 4 ans , une végétarienne épanouie, bien dans sa vie, heureuse et à fond dans la cause animale.
Puis ces 4 ans années passées, j’ai lu énormément de choses sur le lait, le miel, les œufs… J’ai donc décidé d’arrêter ça aussi…
Et hop, j’étais lancée dans le véganisme (plus aucun cosmétique testé sur les animaux non plus, plus de laine, plus de cuir, plus d’équitation alors que j’adorais ça, plus de sortie au zoo, etc).
La communauté végane…
Mais au fur et à mesure que je traînais sur les groupes végans je voyais de plus en plus de haine de leur part, de la haine envers les « viandards » et des insultes en tout genre : spécistes, nazis (abattoir = holocauste !?), même des menaces de morts.
Ça allait beaucoup, beaucoup trop loin.
S’en est suivi de vidéos sur lesquelles je tombais, d’abattoirs, de boucheries vandalisées, des bouchers même agressés et publiées sur Youtube.
Je refusais de ressembler à ces vegans là, à ces extrémistes !
Je faisais mon petit bonhomme de chemin comme on dit, sans trop me préoccuper d’eux. Je n’imposais rien à mon conjoint ni à mes enfants. D’ailleurs ils ont continué à manger de la viande, c’était leur choix et surtout leur droit.
Plus le temps passait et moins je supportais la communauté végane, je les trouvais hautains, dangereux parfois, menaçants.
Une végane activiste m’avait même souhaité de perdre mon enfant que j’attendais à l’époque, parce que j’avais dit que je n’imposerai pas mon mode de vie à mes proches.
Elle m’avait aussi d’ailleurs souhaité une fausse couche.
J’avais été harcelée sur Facebook par des messages privés, des menaces graves qui ont duré plusieurs semaines.
J’ai même dû quitter Facebook quelques mois le temps que ça se calme, et revenir sous un autre pseudo…
Je n’ai jamais été vraiment d’accord sur le sujet du lait, du miel, des conditions d’élevage et d’abattage où ils essaient de nous faire croire que ça se passe TOUJOURS comme ça partout et pas autrement.
D’ailleurs j’ai quitté un grand nombre de groupes pour ces raisons-là.
Quand je voyais des vegans se réjouir de la mort d’un chasseur, ou du malheur d’un boucher, ça me mettait hors de moi.
Comment on peut prétendre être une personne qui a le plus d’empathie sur terre mais se réjouir de la mort de quelqu’un ?
Beaucoup de vegans avouent même préférer les animaux aux humains (nous sommes des animaux mais d’après eux ce n’est pas pareil…).
La santé…
J’ai rencontré pas mal de souci de santé, surtout plusieurs mois après être passé de végétarienne à végane.
- Grosses pertes de cheveux
- Vertiges
- Malaises (faiblesse)
- Pertes de mémoire + ou – importantes
- Dépression (et on dira ce qu’on voudra, je reste persuadée que le veganisme rend dépressif sur le long terme)
Je ne voulais pas l’admettre, pour moi c’était autre chose et je ne m’en inquiétais pas puisque je prenais ma vitamine B12 tous les matins.
Je faisais les choses correctement en suivant ce qui était recommandé sur les groupes d’alimentation végane.
J’ai même été suivie un temps par une nutritionniste végétalienne.
J’ai laissé le temps passer, je continuais ma vie tout en laissant traîner ces soucis de santé.
C’est en rencontrant F. sur un groupe « anti-vegan » et en discutant avec lui que j’ai pris conscience de pas mal de choses.
J’ai mis de côté cette culpabilité que j’avais depuis un certain temps, et cette honte d’avoir songé plus d’une fois à consommer de nouveau de la viande… puis j’ai décidé d’écouter mon corps, et il m’envoyait des signaux d’alerte, ma santé était en danger !
Depuis quelques semaines j’ai repris une alimentation normale omnivore et équilibrée, je me sens mieux.
Mieux dans mon corps et aussi dans mon esprit.
Je n’ai plus cette pression qu’ont les vegans, ni cette impression que si je faute on va (eux, les vegans) me le faire « payer ».
Ouvrir les yeux
En visionnant pas mal de vidéos de L214, j’ai aussi compris qu’il y avait énormément de mensonges, que tout était montré de manière à choquer et à faire une généralité, alors que ces personnes n’ont en réalité aucune idée de ce qu’est un élevage et un abattage.
Autant j’aimais ce que je mangeais quand j’étais végétarienne (même si le poisson me manquait beaucoup), autant vegane je me suis persuadée que la plupart de mes repas étaient bons et variés, et non fades.
Puis je me disais surtout que peu importe que je me fasse plaisir au niveau gustatif ou non, le bien-être animal passait avant ça.
Mais oui j’étais extrêmement frustée, sauf que je ne « pouvais pas » faire machine arrière.
Actuellement je « revis », je ne culpabilise plus, ou beaucoup moins. Je me vois même haïr les vegans plus que tout.
Je leur en veux d’avoir essayé et même réussi à me manipuler jusqu’à mettre ma santé en danger.